Imagine ! Avant même de songer à ta prochaine séance de thérapie, la journée démarre mode speed :
– 6h30 : le réveil clignote déjà en mode alarme incendie. Les enfants réclament leurs chaussettes « qui grattent pas ». Le chat vomit sur le tapis. Et ton téléphone crépite sous une rafale de notifs Outlook.
– 8h10 : tu t’embarques dans les embouteillages interminables du pont de Cheviré.
– 11h45 : la réunion en présentiel dérape et grignote toute ta pause déj’.
Résultat : l’angoisse grimpe, l’épuisement écrase les épaules. La colère reste coincée sous le sourire pro.
🛑 Stop ! ✋✋
Dans cet article, on passe en coulisses.
Je décortique sans détour une séance de thérapie, et réponds à tes questions (même les plus taboues). Je t’éclaire sur ce que tu peux vraiment en attendre.
Comment bien se préparer à une séance de thérapie ?
- Pré-appel téléphonique (20 min) – obligatoire avant toute première séance, en présentiel ou en visio. On vérifie le format, les attentes et tout le pratico-pratique (adresse, digicode, paiement, matériel visio…).
- Arrivée & accès – Envoie-moi un SMS dès que tu es devant la porte sécurisée. Je descends t’ouvrir (même 5 min d’avance). Parking gratuit à 3 min, payant au pied de l’immeuble. En bus, arrêt « Quatzorloges », 2ᵉ étage sans ascenseur.
- Mode présentiel – Règlement en fin de séance (espèces, chèque, virement).
- Mode visio – Ordi/mobile avec son + vidéo, téléphone en secours, pièce calme. Paiement avant la séance. Garde une personne de confiance joignable si besoin.
- Ce qu’on ne fait pas – Pas de drogues ni d’alcool avant la séance. N’arrête pas tes traitements médicamenteux sans l’avis médical.
- Ce que tu peux faire – Si tu souhaites dire à ton entourage que nous travaillons ensemble, libre à toi !
- Annulation / report – Possible sans frais jusqu’à 24 h avant ; passé ce délai, la séance est due.
- Aucune préparation intellectuelle requise – Viens comme tu es. Si un sujet brûlant te pèse, on le posera ensemble ; sinon on le découvrira sur place.
- Confiance & confidentialité – Tout reste entre nous, sauf danger immédiat pour toi ou quelqu’un d’autre.
- Petit kit facultatif – Mouchoirs, bouteille d’eau, carnet/stylo… uniquement si ça te rassure ; mains libres acceptées !
Pendant la séance : comment ça se passe, concrètement ?
(Spoiler : ce n’est pas une psy-fiction où on t’allonge et on prend des notes en silence et en hochant la tête)
1. Accueil & mise en route : premières minutes d’une séance de thérapie (≈ 5-10 minutes)
On prend le temps de s’installer. La séance de thérapie démarre toujours par un atterrissage. On prend le temps de souffler et de vérifier que tu es bien là… corps ET tête.
Je te propose ensuite un cadre de coopération. On clarifie ce que tu veux explorer aujourd’hui. Après, on fixe un objectif précis. Petit ou grand, c’est toi qui décides.
Durée totale d’une séance de thérapie? Compte 60 minutes en moyenne (avec 5 min de marge avant/après pour sortir du mode TGV).
2. Le cœur de la séance : exploration guidée
Questions ciblées & pleine conscience relationnelle
Durant le travail, je t’invite régulièrement à observer :
- « Qu’est-ce qui se passe en toi quand tu partages ça ? »
- « Te sens-tu assez en sécurité pour ouvrir cette porte maintenant ? »
On ajuste le rythme en fonction de tes ressentis du moment.
Travail en profondeur
Grâce à l’approche en Intelligence Relationnelle® (et parfois un regard systémique pour comprendre le contexte général, pro et famille), on remonte jusqu’à la racine des blocages.
Si c’est pertinent, j’intègre un bref exercice de visualisation ou d’ancrage corporel pour faciliter la régulation émotionnelle.
Sécurité émotionnelle avant tout
L’idée n’est pas de « tout déballer » à vitesse grand V. Mais plutôt de construire un espace où la vulnérabilité devient possible sans se sentir à nu. Et de se demander « Quel effet ça te fait d’être vue ainsi ? »
Après la séance : à quoi s’attendre ?
(Spoiler : tu ne flottes pas toujours sur un petit nuage … mais c’est normal.)
1. Juste en sortant du cabinet / de la visio
Le plus fréquent : un vrai sentiment d’allègement – comme si tu avais ôté un sac à dos de parpaings.
Et d’autre fois, une bonne fatigue. Le cerveau vient de soulever du lourd émotionnel. C’est normal. Tu as laissé de l’énergie pour prendre conscience de nouvelles choses.
2. Les heures / jours suivants
Il arrive qu’un “contre-coup” émotionnel se pointe. Vague de tristesse, nostalgie, agitation… Pas systématique, et ce n’est pas un re-traumatisme. C’est le terrain qui se réorganise pendant qu’on apaise les anciennes alarmes.
Souvent, tes pensées continuent d’« infuser ». De nouvelles connexions se font, des souvenirs remontent, de petites prises de conscience clignotent.
3. Les bons réflexes post-séance
- Hydrate-toi. Un grand verre d’eau aide le corps à « digérer » l’émotionnel.
- Bouge doucement : marche tranquille, étirements, respiration… pour recaler le système nerveux.
- Note ce qui émerge. Un carnet (ou l’app Notes) pour capter intuitions, rêves, idées.
- Fais l’exercice proposé. Si on a convenu d’un petit devoir entre deux séances, c’est ton labo personnel.
Se donner l’espace de souffler
Respire un instant. Si tu t’es reconnue dans ce marathon quotidien — réveil en mode incendie, embouteillages sur le pont de Cheviré, réunion qui déborde — sache qu’il existe un endroit où la course s’arrête : TA séance de thérapie.
Ici, aucun jugement, aucun sprint! Juste un temps protégé pour déposer ce qui pèse, explorer en douceur ce qui bloque et cultiver pas à pas un sentiment durable de sécurité intérieure. Les petites prises de conscience glanées à chaque rencontre finissent par changer la façon dont ton système nerveux réagit au stress. Tu retrouves de la souplesse, de l’élan, et —surtout — le droit de te sentir bien sans culpabiliser.
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📌 F.A.Q
Combien de séances de thérapie, à quel rythme … et quand sent-on vraiment la différence ?
1. La durée du voyage
Fourchette repère : sur une thématique « charge mentale / stress », on tourne souvent autour de 6 à 8 séances de thérapie.
Mais… chaque personne arrive avec son lot d’expériences, de défenses et parfois de trauma. On réévalue le nombre de séances de thérapie en chemin ; on continue tant qu’il y a du grain à moudre.
2. Le tempo qui tient la route
Rythme confortable. La plupart choisissent 1 séance de thérapie toutes les deux ou trois semaines pour laisser le temps d’intégrer.
Le planning se décide ensemble, selon tes besoins émotionnels et ton budget.
Période de tempête ? On rapproche. Mer d’huile ? On espace.
3. Les premiers effets
Beaucoup ressentent un déclic dès la 2ᵉ séance : souffle plus ample, pensées moins en looping.
Sur un trauma profond, on y va pas à pas ; la priorité reste de poser la sécurité avant de plonger dans le fond de la piscine.
Retrouver un vrai mieux-être, c’est un mix entre ce qui se passe en séance de thérapie et ce que tu as expérimenté entre deux (exercices, prises de conscience, nouvelles façons de répondre au stress).
Vais-je devoir tout déballer (et pleurer) dès la première séance de thérapie ?
(Spoiler ! Zéro obligation, 100 % respect du tempo émotionnel.)
1. Rien n’est forcé
Dès la première séance de thérapie, je précise la règle : tu choisis ce que tu partages, quand tu le partages, et à quelle profondeur tu plonges.
2. Larmes, colère … Tout est bienvenu, mais jamais imposé
Une larme, un éclat de colère ou un silence de pierre : tout peut surgir si c’est vivant pour toi dans l’instant.
Mon rôle est d’offrir un espace assez sécurisé pour que l’émotion circule sans pression, pas de fabriquer un « moment larmes » à tout prix
3. La vitesse, c’est toi au volant!
Je pose beaucoup de questions pour sentir où tu en es ; tu peux freiner, accélérer ou changer de sujet.
Si un thème te paraît trop sensible aujourd’hui, on l’aborde plus tard – ou pas du tout! C’est ta séance, ton rythme, ton corps qui décide.